Lors de la réunion de CE du 17/12/2008, ont notamment été traitées les questions suivantes :
Note : Nous n’avons pas reproduit ici l’intégralité des informations traitées pour des raisons de confidentialité ; merci de vous reporter aux comptes-rendus du CE Siège et du CCE diffusés en interne, pour une information plus complète.
- Demande d’information sur la Fondation Manpower pour l’emploi
Les élus CFTC avaient demandé la mise à l’ordre du jour de ce point, afin d’éclaircir la cohérence des périmètres d’action entre cette fondation Manpower et la filiale Égalité des chance de la holding France, qui toutes deux agissent dans le domaine de l’exclusion. Peine perdue, car au vu des échanges avec la direction, cette cohérence semble encore devoir être trouvée...
- Demande d’information sur le plan Valmy
Le plan Valmy est le plan d’économie que met la direction en place au sein de l’entreprise. Suite à la présentation par la direction des différents volets (commercial, pilotage, organisation, économies), les élus CFTC ont dû réagir vivement, pas un mot n’ayant été prononcé par la direction concenant la suppression des 725 postes sur 5000 salariés permanents, qui représentent plus de 80% des économies prévues ?!?
Par ailleurs, les élus CFTC on contesté l’apparence de responsabilité sociale que se donne la direction Manpower, en indiquant que contrairement à la concurrence, elle ne procédait pas un plan social. Les élus CFTC ont dû rappeler à la direction :
- que le taux de réduction des effectifs était le plus fort chez Manpower que chez ses concurrents ;
- que l’absence de plan de sauvegarde de l’emploi était due à la facilité pour la direction à pouvoir tailler dans des CDD (500 postes sur les 725 postes supprimés chez Manpower), à la différence de la concurrence dont la part des CDD dans les effectifs globaux était plus normale ; le recours abusif de la direction Manpower à cette forme de contrat précaire que sont les CDD avait même conduit le CCE a exercer un recours (encore en cours) auprès de l’inspection du travail ;
- qu’à la différence des salariés en départ volontaire dans les plans de sauvegarde de l’emploi des autres grands du travail temporaire, les personnes en CDD que Manpower renvoie sur le marché du travail y retournent avec toute la précarité de ce statut, sans aucun moyen d’accompagnement de la part de l’entreprise.
- Compte-rendu aux membres du Comité d’Établissement de leurs représentants auprès du CCE suite à la réunion du 12 janvier 2009
Lors du CCE du 14/01/2009, a notamment été abordé le sujet de la restructuration en cours, voir à ce sujet notre série d’articles précédents.
- Saisine du Comité d’Entreprise par le CHSCT suite à des pratiques managériales relevées à la Direction des Systèmes d’Information
Les élus CFTC majoritaires au Siège, qu’ils soient au CE ou au CHSCT, sont initiateurs et en première ligne sur ce sujet, où ils observent des atteintes au personnes et des aberrations managériales. En assistance individuelle des salariés concernés et en traitement collectif au travers des instances, ils visent à faire respecter la dignité, le droit et la justice face à des comportements inacceptables :
Outre le volet santé et sécurité des personnes qu’il a pris en charge, le CHSCT a décidé d’alerter le CE sur son champ d’intervention concernant l’impact économique potentiel de diverses pratiques managériales impliquant l’ensemble des directeurs de cette direction. Suite à l’importance des atteintes aux personnes constatées, l’émoi, le malaise et la colère qu’elles ont provoqué dans l’ensemble de la direction sont en effet susceptibles de porter atteinte au fonctionnement opérationnel du service :
- non paiement de primes dues envers certains salariés sur décision arbitraire de plusieurs directeurs ;
- licenciements multiples contestables et difficilement explicables (exemple : soudain licenciement pour insuffisance d’un salarié bien évalué avec constance de puis 10 ans) ;
- invectives violentes, publiques au restaurant inter-entreprise et privées de la part d’un directeur, envers des salariés prestataires (suite à l’une de ces invectives, un prestataire a par exemple décidé de partir sine die pour se protéger d’un directeur, la situation engendrant un problème de continuité de service).