1. L’année 2003, clôturée sur d’excellents résultats dans un contexte aux conditions difficiles, s’était vu “sanctionnée” par le versement d’une prime exceptionnelle de 400 € jusqu’aux niveaux 5B inclus.
Les conditions d’exercice durant 2004 furent sûrement plus ardues qu’en 2003 et les résultats financiers de l’entreprise sont néanmoins en hausse par rapport à 2003.

  • Peut-on imaginer que cette performance, non moins remarquable sinon plus que la précédente, puisse être attribuée aux efforts et à l’engagement de l’ensemble des collaborateurs permanents ?
  • Peut -on de ce fait en attendre la reconnaissance de la Direction, marquée par le versement d’une prime exceptionnelle ?

Réponse de la direction : La situation de 2004 n’est pas comparable à celle de 2003. Il n’y aura pas de versement de prime exceptionnelle pour l’année 2004.


2. Suite à l’examen des bulletins de salaire de juin à décembre 2004, nous constatons une augmentation en cumul des taux de prélèvements de prévoyance des salariés de +29,79 % sur la tranche A et de +11,73 % sur la tranche B (voir annexe jointe) :

  • Par quel biais l’information sur ces augmentations doit-elle parvenir aux salariés ?
  • Cette information a-t-elle été réalisée ?
  • Est-il vrai que la cotisation du conjoint a aussi subit une augmentation ? Si oui de combien ?
  • Nous constatons que l’entreprise subit une moindre augmentation sur le taux tranche A (+10,73 %) et (+16 %) sur celui de la tranche B, la péréquation n’étant supportée que par les salariés... Sauf erreur de notre part dans la détermination des taux supportés par l’entreprise, ne conviendrait-il pas que celle-ci contribue davantage à l’effort pour maintenir le niveau des services de la prévoyance des salariés ?
  • Ils ne sont pas indiqués sur le bulletin de salaire, pouvez-vous nous dire quels sont les taux prévoyance effectivement affectés à l’entreprise ?

Réponse de la direction : Ci dessous les éléments qui ont été présentés au CCE préalablement aux modifications intervenues en juillet. L’évolution des cotisations a été la suivante à compter du 1er juillet :

  • Augmentation de la cotisation salariale tranche A employés = 0
  • Augmentation de la cotisation salariale tranche B employés = 0
  • Augmentation de la cotisation patronale tranche A employé = +0,17%
  • Augmentation de la cotisation patronale tranche B employé = +0,17%
  • Augmentation de la cotisation salariale tranche A cadres et assimilés = +0,08%
  • Augmentation de la cotisation salariale tranche B cadres et assimilés = +0,04%
  • Augmentation de la cotisation patronale tranche A cadres et assimilés = +0,19%
  • Augmentation de la cotisation patronale tranche B cadres et assimilés = +0,17%
    Par ailleurs, dévolution au fonds de péréquation (réserves liées aux excédents de cotisations/prestations des bonnes années) jusqu’à épuisement des fonds et/ou redressement et rééquilibrage du régime.

3. Dans LÉO (intranet Manpower) au chapitre « Permanents », rubrique « Politique salariale » puis « La politique salariale 2005 de Manpower », nous constatons le début du commencement de la mise en place d’une politique de transparence de la rémunération et de l’augmentation individuelle.
Nous souhaitons vivement, au regard de la foultitude de questions que nous soumettent les salariés, et ce depuis des années, sur l’opacité des processus jusqu’ici exercés, que les manageurs appliquent avec soins la procédure inscrite sous LÉO, pour le respect de la plus grande clarté et la meilleure compréhension de toutes et de tous.

  • Sont déclinés dans ce document, exclusivement des références et comparatifs aux métiers du réseau (dans la profession). Les salariés du siège ainsi que les fonctionnels en DO auront-ils à terme la possibilité de mesurer le niveau des rémunérations des qualifications exercées, en fonction de leurs équivalences ou de leurs correspondances sur le marché du travail (tous secteurs d’activité confondus) ?

Réponse de la direction : Tous les collaborateurs peuvent se situer en fonction de leurs niveaux en se référant à la page 13 de la politique salariale.


4. En page 8, la Direction nous décline une « Étude de rémunération Travail Temporaire réalisée par HAY en avril 2004 » pour nous rappeler la volonté de l’entreprise d’être « les meilleurs », « d’embaucher et garder les meilleurs », de « mieux rémunérer que la concurrence » et de nous dire son besoin d’« être exigeants » vis à vis de ses salariés. Nous ne pouvons que :

  • Vous demander quels sont les critères et indicateurs précis de cette enquête ?
    En effet nous ne disposons d’aucune information sur les déterminants qui président à l’élaboration de ce comparatif... Or, pour les « meilleurs » que nous sommes, la Direction comprendra qu’une affirmation pure et simple ne peut être suffisante pour en apprécier pleinement la valeur ;
  • Vous demander s’il est possible d’obtenir ce comparatif salaire profession/Manpower en y incluant la différenciation hommes/femmes afin que collaboratrices et collaborateurs puissent se positionner en toute connaissance de cause ?

Réponse de la direction : L’étude faite par le cabinet Hay (cabinet connu pour son expertise dans ce domaine) avait pour objectif de comparer à qualification égale les salaires Manpower et ceux pratiqués par nos confrères de la profession.


5. Il est indiqué que les augmentations individuelles seront passées en paie en date du 1er mai, donc visible fin mai. Pour ce qui concerne le siège, les augmentations individuelles étaient jusqu’ici visibles sur le salaire d’avril.

  • Cela sera t-il encore le cas cette année ?
    En cas de réponse négative il faut savoir que cela représenterait une diminution de plus de 8 % de l’augmentation attribuée.

Réponse de la direction : Les augmentations seront effectives au 1er mai et ce pour qu’il n’y ai pas de décalage entre les commissions perceptives et les augmentations.


6. Il nous semble manquer dans ce document de l’information sur la possibilité de recours auprès du RRH et/ou de la DRH, que peut exercer le salarié en cas de désaccord avec sa hiérarchie.

  • Pouvons-nous espérer que cette possibilité de recours soit visible dans ce document ?

Réponse de la direction : Un recours est prévu dans le PV de désaccord du 25/01/05 « De plus, les collaborateurs qui estimeraient manifestement et durablement inéquitables les décisions prises à leur égard auront la possibilité de saisir le responsable ressources humaines du siège ou de la direction des opérations. Ce recours sera présenté sous forme d’un courrier écrit et personnel à l’attention du RRH ». Ce recours a été mis en ligne sur Léo.


7. Enfin, nous sommes étonnés, voire très préoccupés en tant que délégués du personnel CFTC, qu’en toute fin de document « L’enveloppe des augmentations en 2005 », vous puissiez mentionner, voire vous appuyer, sur l’obligation de la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire) sur les salaires avec les organisations syndicales, pour laisser accroire que celles-ci auraient accepté les augmentations mentionnées. Celles-ci ont en effet été unilatéralement proposées par la Direction, à l’occasion d’une négociation qui s’est soldée par un échec et par l’établissement d’un protocole de désaccord avec l’ensemble des syndicats.
Nous ne pouvons pas accepter qu’un amalgame quelconque puisse laisser penser que les syndicats sont d’accord avec ces augmentations, et nous vous demandons de bien vouloir enlever la partie : « ...qui ont fait l’objet d’une négociation avec les syndicats... ».

Réponse de la direction : Les augmentations ont fait l’objet d’une négociation entre la direction et les syndicats qui a aboutit à un PV de désaccord du 25/01/05.


8. Pourquoi la remise des cadeaux d’ancienneté 10, 20 et 30 ans sont-ils en retard ?

  • Quand la situation sera t-elle régularisée ?
  • Un salarié devant bénéficier de ce cadeau vient à quitter l’entreprise : en bénéficiera t-il ?

Réponse de la direction : Les élément ont été remis aux directeurs (du comité de direction) qui vont les remettre incessamment aux collaborateurs concernés si ce n’est déjà fait pour certains d’entre eux.


9. Pourquoi n’y a-t-il pas eu un rappel de fait aux collaborateurs pour solder les CP / JRTT / RS au 28 février cette année ? Nous souhaiterions que ce rappel soit fait chaque année à l’ensemble du personnel, avant la fin de la période de référence des congés.

Réponse de la direction : La période de référence des congés du 01/03 au 28/02 est effective depuis 2002. Les collaborateurs ont donc désormais l’habitude de solder les congés et JRTT au 28/02 de chaque année. Toutefois, pour les collaborateurs qui avaient un solde trop important une démarche a été effectuée auprès d’eux.


10. Le panneau d’affichage entreprise placé dans le couloir menant au service courrier est en total délabrement. Pas sûr non plus que l’on y retrouve toutes les informations souhaitées. De plus il gêne les personnes du service courrier dans l’exercice de leurs missions.

  • Peut on envisager de le placer ailleurs pour le bienfait de tous ?

Réponse de la direction : La direction reviendra vers vous lors de la prochaine réunion.