1. Pour faire suite à la réclamation 2 du mois d’avril 2018, l’employeur nous explique que l’adhésion à l’option santé facultative du salarié implique l’adhésion de son conjoint, comme indiqué sous Léo.
Pourquoi cette condition qui a un impact financier non négligeable n’est-elle pas précisée sur le formulaire d’adhésion ?
Dans le cas où c’est le conjoint non salarié de Manpower qui demande à souscrire seul à cette option, comment peut-il avoir connaissance de ces conséquences puisqu’il n’a pas accès à Léo ?

Réponse de l’employeur :
Le formulaire d’adhésion n’a pas pour vocation de rappeler les conditions contractuelles qui font l’objet d’un document spécifique. Il est rappelé que le conjoint et les enfants sont affiliés par le collaborateur à son contrat.


2. L’employeur peut-il préciser sous quelles conditions une rétrogradation (classification) peut être proposée unilatéralement à un salarié qui n’est pas en situation d’insuffisance professionnelle hors de tout contexte de sanction disciplinaire ?
Ce dernier cautionne-t’il de telles pratiques malgré les impacts délétères que cela peut produire sur le collectif de travail concerné ?

Réponse de l’employeur :
Il peut effectivement être proposé à un collaborateur qui ne répond pas aux attentes sur son poste d’en occuper un autre, le cas échéant avec un changement de classification, afin d’éviter une procédure de séparation. Cela ne peut se faire qu’avec son accord et les situations qui se sont concrétisées ont permis de mettre les collaborateurs dans des conditions de réussite.

Commentaires de vos Délégués CFTC : après une quasi absence de promotions dans certains services, la rétrogadation « pour le bien du salarié » devient la nouvelle mode...
La reconnaissance du travail évolue...


3. L’employeur peut-il préciser de manière exhaustive quelles sont les personnes ou fonctions qui, sur le Siège, disposent d’une délégation de pouvoir écrite permettant de licencier ?

Réponse de l’employeur :
Dans une entreprise de la taille et de l’organisation de Manpower France, il n’est pas envisageable de figer de manière exhaustive et immuable la liste des personnes disposant d’une délégation de pouvoir pour mener les procédures de licenciement.
En effet, ponctuellement et au regard des circonstances, des cadres n’ayant pas nécessairement le statut de directeur mais exerçant un rôle managérial direct peuvent occasionnellement recevoir une délégation de pouvoir pour mener spécifiquement une procédure de licenciement et engager de ce fait l’entreprise. Il ne s’agit pas d’une délégation générale et permanente. En outre, conformément à la jurisprudence, ces délégations ne sont pas nécessairement écrites.

Commentaires de vos Délégués CFTC : L’employeur fait là encore un usage particulier du droit... la suite le mois prochain...


4. Est-il normal que les salariés de la DSI n’aient toujours pas pu récupérer leur tickets restaurants du mois alors que nous sommes le 14 mai ?

Réponse de l’employeur :
Les titres restaurant ont été livrés dans les délais habituels et mis à disposition de chaque direction. La personne en charge de la distribution pour la DSI était toutefois absente, en plus de la semaine de ponts (semaine du 7 mai). Ils ont été récupérés le 15 mai.