1. La maladie a t-elle une incidence sur le calcul des congés payés ?

Réponse de la Direction : Le seul cas où l’absence de maladie peut avoir une incidence sur le calcul des congés apyés est celui du collaborateur n’ayant pas un an d’ancienneté chez Manpower. La sécurité sociale verse les indemnités journalières mais l’employeur ne lui verse pas d’indemnité compensatrice. Toute journée non payée ne donne pas droit à l’obtention de congés payés dans ce cas précis.

Additif de la Direction (de juin 2002) :

Lorsqu’un collaborateur est en arrêt maladie pendant plus de 90 jours, Manpower ne complète pas les indemnités journalières versées par la sécurité sociale. Toute journée non payée ne donnant pas droit à l’obtention de congés payés, ce cas dégrève donc aussi les congés payés.


2. Des prestataires de sociétés de service travaillent depuis plusieurs années à la Direction Informatique. Certains ont une ancienneté de deux ans ou trois ans sans interruption. Nous pensons que leur embauche en CDI par Manpower permettrait de faire des économies non négligeables et par la même occasion de débloquer des crédits pour d’autres projets.

Sachant que depuis que l’informatique est présente chez Manpower, il y a toujours eu des prestataires ne serait-il pas plus raisonnable d’en embaucher certains afin de diminuer les coûts ?

Réponse de la Direction : Si certains prestataires de la DIT sont effectivement présents depuis deux ou trois ans, ils le sont sur des postes qui ne sont pas définitifs. Ils travaillent sur des projets bien précis qui sont parfois longs. Si nous embauchions ces personnes en CDI, nous nous trouverions dans l’ompossibilité de satisfaire leur souhait en matière d’évolution de carrière à l’issue du projet.
Par ailleurs, la majorité des prestataires ne souhaitent pas être embauchés, leur développement étant mieux assuré en tant que prestataire. Egalement, les frais de recrutement sont très élevés, les recherches sont complexes et le délai ets parfois extrement long pour nous assurer du profil exact. Enfin nous avons déjà, sur des postes ouverts, embauché des prestatires oeuvrant chez Manpower.


3. Pourquoi dans certaines situations, un collaborateur mis à pied n’est pas averti des faits qui lui sont reprochés et n’en prend connaissance que lors de son entretien préalable à un éventuel licenciement ?

Réponse de la Direction : A notre connaissance, ce cas ne s’est pas prdoduit au niveau du siège. Ceci dit, il existe deux types de mise à pied conservatoire et disciplinaire. La mise à pied conservatoire n’est pas une sanction mais un préalable à une procédure de licenciement. La mise à pied disciplinaire est une suspension temporaire sans rémunération d’une durée maximale de six jours ouvrés. dans les deux cas, le salarié doit être informé et toute procédure doit être motivée et notifié par écrit après entretien préalable.