Lors de la réunion de CE du 05/03/2007, a notamment été traitée la question suivante :

  • Risques informatiques particulièrement importants lors des prochains mois

Les élus CFTC, saisis de manière concordante par plusieurs salariés informaticiens, ont décidé de saisir la direction d’un risque informatique qu’ils jugent particulièrement important sur les prochains mois :

- Départ de salariés sans transfert de compétence

Les salariés ont constaté plusieurs disjonctions entre des personnels et le service qu’ils assuraient, sans transfert de compétence.

Certaines des disjonctions constatées présentent un caractère critique, et n’apparaissent pas dans les projets présentés au CE. Les représentants CFTC ont notamment pu recenser des soucis concernant la production Unix, une partie du suivi de production, l’administration système et les transferts inter-applicatifs de fichiers. Outre les difficultés pour la DIT d’identifier l’ensemble des zones d’ombre organisationnelles et leurs incidences, il est de toutes les façons devenu impossible d’organiser un transfert de compétence dans certains cas (départs récents ou imminents).

- Télescopage dans les prochains mois de plusieurs risques projets informatiques majeurs

  • mise en production du projet Nouvelle Paie Intérimaire dans les semaines à venir [1] ;
  • migration du site central (la connaissance de la configuration actuelle par les personnels en cours d’externalisation n’existera plus) ;
  • déménagement des applicatifs et des sauvegardes.

- Risque économique de court et de moyen-long terme

Au delà du premier risque économique majeur lié à la continuité du service informatique, pointe un second risque économique contradictoire avec l’objectif de maîtrise des coûts pourtant poursuivi par le
PSE :

  • A court terme, l’explosion transitoire des coûts informatiques, lié à la croissance actuelle du nombre de prestataires sur site en sus des opérations d’externalisation, dont le nombre atteint des records et alors que les personnels habituels sont encore en place, ainsi qu’aux probables dysfonctionnements prévisibles ;
  • A terme, le maintient en situation de croisière d’un niveau de besoin en nombre de prestataires nettement plus élevé qu’annoncé par la direction, suite aux problématiques organisationnelles non prises en compte dans les projections économiques effectuées (sachant que les prestations externes sont plus onéreuses que des ressources internes).

De par son caractère économique qui dépasse le strict cadre du siège, le CE a par ailleurs décidé de saisir le CCE du sujet.


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