1. Remboursement du titre de transport :
l’usage était dans l’entreprise que les assistantes redemandaient mensuellement aux salariés de fournir leur justificatif de carte orange lorsque ceux-ci avaient du retard.
Maintenant qu’un grand nombre de personnes sont passées à un titre Navigo annuel :

  1. n’ont aucune information sur la procédure de justification de leur frais de transport (Léo ne mentionne qu’une procédure carte orange mensuelle) ;
  2. ne sont pas prévenus lorsqu’ils doivent à nouveau fournir un justificatif (alors qu’un justificatif annuel créé pourtant un travail administratif bien moindre que lorsqu’il est mensuel) ;
  3. s’aperçoivent (un jour peut-être ?) que leur remboursement s’interrompt sans coup férir.
  • Quelles mesures la direction va-t-elle prendre pour que dans les plus brefs délais les salariés possédant un titre de transport annuel de type Navigo :
  1. puissent avoir accès à une procédure claire de remboursement, qui explique en particulier quand et comment ils doivent justifier de leur frais de transport ?
  2. puissent être relancé lorsque les échéances sont annuelles ?
  3. et indemnisés de la contribution patronale non versée ?

Réponse de la direction : Pour les collaborateurs ayant un coupon mensuel, ils doivent l’envoyer au service paie afin que celui-ci puisse procéder au remboursement.
Il en va donc de même pour les collaborateurs ayant une carte annuelle, ils doivent retourner au service la lettre de la RATP précisant le renouvellement de l’abonnement afin que le remboursement puisse avoir lieu.
Pour précision, la RATP fournie un justificatif sous forme de courrier pour les détenteurs de nouvelle carte navigo ne comportant pas de coupon.
Pour information, lorsque le collaborateur a oublié de retourner son justificatif, le service paie procède au remboursement de façon rétroactive.


2. Un salarié du PSE dont le préavis se termine en cours de mois doit pouvoir justifier de son état aux ASSEDIC dés la fin de son préavis :

  • Comment peut-il régler sa situation administrative sans attendre, conformément aux obligations légales de l’employeur (remise du solde de tout compte, remise d’attestation ASSEDIC, etc) ?

Réponse de la direction : Les collaborateurs concernés par le PSE dont le terme du contrat de travail correspond au terme de leur préavis conventionnel sont soit ceux qui ont refusé le congé de reclassement dès la proposition de ce dernier dans leur lettre de licenciement soit ceux qui ont retrouvé un emploi au cours de ce préavis et ont par conséquent droit à l’allocation de reclassement rapide. Par conséquent, leur solde de tout compte, leur attestation ASSEDIC ainsi que leur certificat de travail seront délivrés au plus tôt après la rupture du contrat de travail et du préavis conventionnel. Selon les deux cas cités ci-dessus, soit le collaborateur a retrouvé un emploi et n’a pas besoin de s’inscrire auprès de l’ASSEDIC, soit ce n’est pas le cas et comme pour toute rupture du contrat de travail, il y a une période de carence ASSEDIC minimale de 8 jours à laquelle s’additionne les congés payés.


3. Nous avons eu le plaisir de constater que l’ensemble des salariés affectés au projet de la nouvelle paie intérimaire (NPI) ont été gratifiés d’une prime de 1000 €.
La pression de l’entreprise est très forte sur les salaires depuis plusieurs années, ce qui se traduit collectivement de manière clairement visible dans les bilans sociaux annuels, par des baisses de pouvoir d’achat voire même de rémunération.
En particulier, le problème concerne les salariés de niveau 5 et inférieur, qui ne touchent aucune rémunération au résultat en dépit parfois d’entretiens annuels pourtant très satisfaisants, voir performants.

  • Pourquoi l’ensemble des salariés consciencieux et efficaces ne peuvent-ils pas bénéficier de primes telle que celle de 1000 € versée aux collaborateurs travaillant sur la NPI ?

En particulier, des personnels de niveau 6 et plus qui touchent pourtant déjà une rémunération au résultat touchent aussi cette prime de 1000 € :

  • Quelle est la justification de la prime de 1000 € versée à des collaborateurs de niveau 6 et plus qui touchent déjà une rémunération au résultat ?
  • La direction pense t-elle que les salariés qui constatent ces pratiques de rémunération peuvent se sentir reconnus chez Manpower ?
  • La direction pense t-elle que ces pratiques de rémunération permettent d’optimiser l’engagement et la motivation des meilleurs salariés chez Manpower, et de les fidéliser ?
  • Ces pratiques sont-elles la matérialisation de l’excellence de la politique RH Manpower de « management par la compétence » ?

Réponse de la direction : L’attribution de cette prime exceptionnelle résulte de la réalisation des étapes du projet dans le cadre des objectifs et des délais fixés. Cette prime était par conséquent conditionnée par l’atteinte d’objectifs collectifs sans distinction de statut du collaborateur.


4. Des personnes de Cetelem utilisent encore la navette au détriment de collaborateurs Manpower ou L’Oréal quand le véhicule est complet.

  • Pouvez vous demander au responsable de Cetelem de faire une communication à ce sujet ?
  • Le personnel de Cetelem est il assuré en cas d’accident ?
  • Le nombre des collaborateurs Manpower augmentant dans l’immeuble Touzet, est-il prévu d’adapter le nombre de navettes ou des rotations afin de ne pas voir d’excédent de passagers aux heures de pointe ?
  • Les personnels de Right sont-ils autorisés à emprunter cette navette ?

Réponse de la direction : L’autocariste est assuré pour toutes personnes montant dans la navette.
Par jour, il n’y a pas plus de 4 collaborateurs de chez Cetelem qui empruntent la navette.
Les services généraux du Touzet ont un accord avec Cetelem qui consiste à faire descendre ces collaborateurs si il n’y a pas assez de places pour ceux de l’Oréal et Manpower.
L’arrivée d’une partie des collaborateurs de la rue Bingen au Touzet n’entraîne pas une augmentation significative au point d’adapter le nombre de navette.
Les collaborateurs de Right ont effectivement le droit d’emprunter la navette du fait qu’ils font partie du groupe Manpower et qu’ils sont pour le moment basés dans nos locaux.


5.

  • Des contrats de type CNE existent-ils chez Manpower ?

Réponse de la direction : Le CNE s’adresse aux petites entreprises. Manpower n’est par conséquent pas concernée.

Commentaire de vos délégués : Le basique du droit du travail semble acquis par la direction  🙂


6.

  • Qui sont les administrateurs Manpower France SAS et Manpower France Holding, et leurs représentants ?

Réponse de la direction : Il n’y a pas d’administrateur pour Manpower France SAS ni pour Manpower France Holding.

Commentaire de vos délégués : Bien vu. Nous demanderons le mois prochain qui sont les représentants des actionnaires aux assemblées générales des actionnaires.


7.

  • Avons-nous un correspondant CNIL chez Manpower ?
  • Si oui, qui est cette personne ?

Réponse de la direction : L’entreprise a pour l’instant pris l’option de ne pas avoir de correspondant CNIL au sens de la loi puisque c’est facultatif. Une procédure a été mise en place sur le site manpower.fr permettant aux salariés qui le souhaitent ou aux candidats de formuler leur demande. Ces demandes sont alors traitées par les personnes compétentes.


8.

  • La direction a-t-elle pris toutes les mesures nécessaires en liaison avec le CHSCT en ce qui concerne la prévention de canicules possibles ?
  • Aération et climatisation des bureaux les plus exposés type « cage de verre », les bureaux plein soleil l’après midi, l’installation de protection solaire, remise en état ou remplacement des stores défectueux, etc ?

Réponse de la direction : Cette question n’est pas de la compétence des DP.
Pour information : le sujet de la prévention de canicule a été abordée en présence du médecin du travail lors de la dernière réunion CHSCT. Depuis la précédente canicule, une attention particulière a été donnée à l’entretien des stores et des ventilateurs ont été commandé en nombre. Nous invitons le collaborateur rencontrant soit un problème de stores, soit de ventilateur à le signaler afin qu’il puisse y avoir une action au plus vite.

Commentaire de vos délégués : L’article L422-1 du code du travail dispose que : « Les délégués du personnel ont pour mission :

  • de présenter aux employeurs toutes les réclamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, à l’application du code du travail et des autres lois et règlements concernant la protection sociale, l’hygiène et la sécurité, ainsi que des conventions et accords collectifs de travail applicables dans l’entreprise ;
  • de saisir l’inspection du travail de toutes les plaintes et observations relatives à l’application des prescriptions législatives et réglementaires dont elle est chargée d’assurer le contrôle. »

Ajout du 20/07/2006 : Un élu CFTC au CHSCT du Siège a envoyé le 19/07/2006 le courriel suivant, auquel la direction a bien voulu rapidement donner suite :

Monsieur le Président du CHSCT du Siège,

J’ai été sollicité ce jour par des salariés particulièrement éprouvés par les conditions de températures auxquelles ils sont soumis depuis quelques jours : un thermomètre enregistre à cette heure 38°C dans des bureaux du 7 rue Jacques Bingen.

Je vous demande de bien vouloir communiquer de toute urgence auprès des personnels de Bingen, sur leur mise à disposition d’une salle raffraîchie ou climatisée leur permettant de se reposer régulièrement (exemple, salle Picasso), et éventuellement d’inciter à une adaptation exceptionnelle des plages horaires travaillées lorsque cela est compatible avec le service et possible pour les salariés.

Cordialement.


9.

  • Les salariés licenciés dans le cadre du PSE et qui avaient 10, 20, 30 ans révolus d’ancienneté ont-ils pu bénéficier du cadeau entreprise ?

Réponse de la direction : Dans le PSE, l’ancienneté est toujours appréciée à la fin du préavis conventionnel, par conséquent les collaborateurs qui auront l’ancienneté requise à la fin du préavis conventionnel, auront les chèques cadeaux liés à l’ancienneté (réponse donnée lors de la réunion DP du 19/06/06).

Commentaire de vos délégués : La réponse était-elle donc « non, pas encore » ?