Lors de la réunion de CE du 14/11/2007, ont notamment été traitées les questions suivantes :

Note : Nous n’avons pas reproduit ici l’intégralité des informations traitées pour des raisons de confidentialité ; merci de vous reporter aux comptes-rendus du CE Siège diffusé en interne, pour une information plus complète.

  • Informations économiques trimestrielles
  • Point d’information sur le service courrier

Les élus CFTC avaient demandé de mettre ce point à l’ordre du jour, afin que soit communiqué explicitement aux salariés ce qui avait été statué concernant l’avenir du service courrier, normalement concerné par une restructuration dans le cadre du plan social. La direction a indiqué qu’aucune opération n’était envisagée au service courrier à quelque échéance que ce soit.
(Note : le plan social sera légalement achevé fin décembre 2007.)

  • Point d’information sur le déroulement du déménagement informatique à Montpellier

Les élus CFTC avaient demandé de mettre ce point à l’ordre du jour, afin de :

  1. Éclaircir les causes de la suspension et du report de l’opération de déménagement concernant le site central, qui s’avère résulter d’un niveau d’information insuffisant entre Manpower et les différents prestataires impliqués ;
  2. Déplorer le « novlangue » [1] encore utilisé par la Direction pour sa communication interne, qui sans annoncer l’annulation du déménagement semblait annoncer la fin précoce des perturbations comme une réussite, alors qu’elle résultait au contraire de l’échec du transfert du site central. La Direction a annoncé aux élus que l’opération sera reprogrammée en décembre.
  • Information sur la clause soumise à la signature avant parution dans le magazine « En action »

Les élus CFTC ont demandé de mettre ce point à l’ordre du jour, du fait que les salariés photographiés pour le magazine interne « En Action » sont mis devant le fait accompli de devoir signer une autorisation pour Manpower d’utiliser leur photographie, sans limite de durée ni de support ! La Direction a osé prétendre que l’autorisation sous sa forme actuelle était destinée à protéger le salarié, alors que justement elle lui ôte à vie toute possibilité d’empêcher un détournement ou une utilisation qu’il n’a pas souhaité de son image. Qui plus est, cette demande de signature est mise sous le nez des salariés au dernier moment, sans qu’ils n’aient le temps de se rendre compte de la portée de leur signature !

L’ensemble des élus ont donc réprouvé le caractère abusif de la clause soumise à signature, ainsi que l’entreprise puisse mettre les salariés dans ce genre de situation. Ils ont voté une résolution demandant instamment à la Direction de rendre les termes de l’engagement signé proportionné au but recherché par les parties. À savoir : que l’autorisation d’utiliser l’image des salariés ne concerne que le support pour lequel le salarié a accepté de se faire photographier, et pour une durée limitée dans le temps.

Voir la suite donnée par la direction sur le sujet, lors du CE du 12/12/2007.