Lors de la réunion de CE du 21/07/2010, ont notamment été traitées les questions suivantes :

Note : Nous n’avons pas reproduit ici l’intégralité des informations traitées pour des raisons de confidentialité ; merci de vous reporter aux comptes-rendus du CE Siège et du CCE diffusés en interne, pour une information plus complète.

  • Compte-rendu aux membres du Comité d’Établissement de leur représentants auprès du Comité Central d’Entreprise (réunion des 13/07/2010)

Lors du CCE du 13/07/2010, a été traité :

  • Information sur les grandes orientations stratégiques de Manpower France dans le cadre de la refondation et du plan à 3 ans (2011/2013

Le second point sur la réorganisation qui était prévu avait dû être repoussé par le CCE du fait de l’impréparation complète de la direction sur une annonce purement opportuniste.

Voir notre analyse suite à la réunion CCE du 13/07/2010.

A la suite de ce compte-rendu, les élus CFTC et l’ensemble du CE ont dénoncé :

  1. que la seule chose qu’ait pour le moment pensé et réussi à faire la direction, a été d’informer très largement les salariés sur les principes et certaines modalités de la réorganisation projetée,
  2. sans que la direction n’ait en fait entamé une démarche de consultation-information, ni au CCE, ni dans les CE ou CHSCT concernés ;
  3. voir même, en confirmant refuser pour le moment d’ouvrir un point de consultation sur le projet de réorganisation au CE du Siège, alors que les élus CE ont expliqué avoir des questions et des points de vue importants à exprimer préalablement au projet ;
  4. que le comportement de la direction est en contradiction complète avec le fait que la DRH n’avait encore absolument rien travaillé, que les directions du siège concernés par les rattachement de services en DO n’étaient même pas au courant, que des dates de mise en oeuvre proches étaient annoncées au 1er octobre 2010, etc.

Les élus au CE ont signifié à la direction l’incohérence de son ordonnancement.
Cette résistance au dialogue social est pour les élus CFTC la démonstration inverse du discours d’agilité porté par la direction pour justifier de son vibrillonnement permanent et superficiel.

Très inquiets sur les conséquences économiques et sociales à la fois du projet et de ses modalités de mise en oeuvre, le CE du siège a décidé en son nom :

  • de saisir le CCE des risques économiques et sociaux de la démarche telle qu’entamée par la direction ;
  • d’informer l’administration de ses interrogations sur les impacts et motivations de la direction dans la menée de son projet ;
  • d’officialiser sa demande de consultation lorsque la direction sera en état de présenter les impacts et les conditions d’une mise en place sur l’établissement du Siège.
  • Point sur la navette

Les élus CFTC et le CE dans son ensemble, se sont réjouis que la direction accède enfin à leur demande, signifiée aussi par le CHSCT, de rendre utilisable la navette du matin en augmentant sa fréquence à 15 minutes au lieu de 30 minutes.

Mais sur le principe même de l’existence d’une navette, la discussion fut aussi l’occasion pour les élus CE de rappeler qu’alors que la direction refusait explicitement aux instances représentatives toute mise en place de navette il y a quelques mois encore, c’est avec opiniatreté que le CE et le CHSCT ont poursuivi et expliqué l’intérêt et la nécessité de leur demande de mise en place de ce service, afin de pallier autant que faire ce peut les graves difficultés de transport posées par le nouveau site du Siège social qu’a choisi la direction.
Ils ont aussi relevé avec ironie l’intensité de communication déployée par la direction, pour faire accroire aux salariés de l’établissement qu’elle a su porter et initier ce projet.

  • Commission entraide : étude de dossier